Archives mensuelles : mai 2018

Sortie à Saint Pierre de Bœuf

Pour le troisième jour de ce weekend prolongé, une sortie sur Saint Pierre est organisée. Ceci permettra à tous de pouvoir participer. Nous sommes six à venir: Anaïs, Claude, Elie, Hervé, Pierre et Sonia.
Sonia va pouvoir essayer son bateau tout neuf qu’elle a préparé dimanche chez elle avec des gonfles et des calages.
Le rendez vous était fixé à 8h30 à la vigie. Tout le monde est à l’heure. Nous chargeons la remorque et la voiture de Sonia nous permet de prendre une seule voiture. Nous prenons la direction de Saint Pierre sous un ciel nuageux, mais au fur à mesure que nous avançons le soleil fait son apparition.
Peu de temps avant l’arrivée, un gros bruit. Un kayak est tombé de la remorque, c’est celui de Pierre. Qui l’avait sanglé? Lui même donc pas de reproche à qui que ce soit. Le kayak refixé sur la remorque nous finissons la route. Arrivés à Saint Pierre, pendant que Pierre va payer les entrées les autres déchargent les kayaks.
Tous les protagonistes se mettent en tenue. La discussion s’oriente sur l’organisation du groupe. Certains ne souhaitent pas partir du haut, mais finalement il est décidé de faire des exercices sur le haut avant de faire la descente sans pratiquer d’exercice. Sonia prend en main son nouveau bateau, elle se sent plus instable qu’avec le gatino.
Après un certain temps il est décidé de faire la descente. Hervé passe en premier. Tout le monde passe la machine à laver sans problème. Les stops ne sont pas forcément très précis mais pas de bain. Nous continuons mais sur le rapide suivant premier bain: c’est Claude. Hervé part à la recherche du bateau. Les autres continuent la descente en faisant quelques exercices. Tout se passe bien jusqu’au rapide du bras de liaison. Pierre fait le stop à gauche pour assurer la sécurité. Tout le monde passe. Pierre reprend donc le courant, mais arrivant sur le premier rocher il hésite droite ou gauche, du coup il prend tout droit sur le rocher et la conséquence est sans appel: bain.
Après qu’Anaïs ait récupéré la pagaie et fait un bac avec, tout le monde peut réembarquer. Nous nous arrêtons sur le rapide plus bas afin de travailler la reprise le stop et le bac. Anaïs essaye le bac au dessus du rocher, sans succès mais sans bain.
Nous redescendons jusqu’au bas pour revenir sur le haut de la rivière. Tout le monde est repartant pour refaire une descente. Cette fois c’est Sonia qui prend un bain en voulant sauter un rocher. Après des exercices les estomacs crient famine. Nous décidons donc de remonter pour se restaurer. Le temps du repas les nuages noirs arrivent et s’accumulent. Mais heureusement ils partent et pour l’après midi nous n’aurons pas de pluie.
Anaïs, Elie et Hervé décident de partir de tout en haut et de passer les premières vagues. Tout le monde se retrouve sur le plat. Nous entamons une nouvelle descente. En remontant Sonia et Claude se sentent fatigués et du coup débarquent. Du coup nouvelles règles pour la descente: le plus rapidement possible jusqu’au bras de liaison. C’est Pierre qui arrive en premier mais tout le monde n’était pas parti en même temps. Du coup le jeu est à recommencer. Cette fois tout le monde est en ligne. C’est Elie qui arrive en premier suivi de très près par Pierre qui a été gêné par un kayakiste.
Après être remonté, tout le monde débarque et se change. Anaïs demande à aller prendre une douche: elle a 5 mn. Le temps sera respecté.
Pendant ce temps la remorque est chargée, les bateaux fixés en vérifiant bien les sanglages. Tout est en ordre. Nous pouvons prendre le chemin du retour.

Une bonne journée avec quelques bains.

La vidéo

Vidéo 2

Sortie de Goudet à Pont de Chadron

Lors d’une réunion de bureau CKCF, il est envisagé de participer au stage proposé par le comité départemental le week-end de Pentecôte du 19 au 21 mai. Tout le monde se réjouit de ce déplacement sur la Durance. C’était sans compter sur les dieux de la météo, qui cette année ont déversé, énormément de neige sur les montagnes alpines, ainsi que de grosses pluies orageuses en mai. Résultat : le débit impressionnant sur la Durance (140m3) nous fait renoncer à ce beau week-end en perspective !

Une solution de repli est vite trouvée… Le club naviguera quand même ces 3 jours, sur des rivières plus proches de chez nous, sans avoir besoin de  découcher ! Il est alors décidé une navigation sur l’Allier le samedi, la Loire de Goudet le dimanche et la rivière artificielle de St Pierre de Bœuf le lundi.

Rendez vous pris à 8H30 le samedi, à notre base nautique de la Vigie Mouette, pour un chargement de remorque ; Sonia, René, Pierre et François sont présents. Pierre nous annonce des débits sur l’Allier très impressionnants. Malgré la baisse régulière des niveaux d’eau des derniers jours, il dévale encore 75m3 d’eau entre Monistrol d’Allier et Prades ! Beaucoup trop pour les kayakistes du club, dont certains se réjouissaient enfin d’effectuer leur première navigation sur ce tronçon là.

Mais au CKCF, nous ne renonçons pas… l’appel de l’eau est plus fort. A la place, direction Goudet, où les niveaux d’eau assez élevés (16m3) permettent cependant la navigation. On sent toutefois de l’appréhension chez certains, les différents récits qu’ils ont entendus sur de précédentes navigations cumulés au fort débit, les impressionnent. Sonia s’imagine déjà remporter le trophée du plus grand nombre de bains comme à son habitude !

Le soleil est au rendez vous, il fait même très chaud lorsque nous embarquons à Goudet devant l’auberge vers 11H30. Très rapidement, nous constatons que la rivière bouillonne, le premier rapide sans difficulté apparente, secoue Sonia qui boit la tasse dans un gros rouleau sans même dessaler… le ton est donné, l’aventure s’annonce très sportive.

A l’approche du second rapide, les kayakistes sont divisés quant au choix de la trajectoire : à droite du gros rocher pour Pierre, à gauche pour François… René et Sonia hésitent. A droite, Pierre a beaucoup été secoué et la grosse vague la projeté vers les branchages, mais il est passé. A gauche, il semblerait que François ait un peu moins bataillé. René s’engage à droite, suivant la même direction que Pierre, mais se coince dans les branches, se retrouve en marche arrière, puis en cravate contre le second rocher, finalement c’est la chute. Pas rassurée, Sonia tente à gauche, mais le courant trop fort, l’embarque à droite, la grosse vague envoie le bateau directement dans les branches comme René, le bateau se coince complètement, le bain est instantané, 1ère tasse, le kayak saute le second rocher recouvert par le courant, Sonia suit le même chemin et joue au toboggan tête la première, perd sa pagaie,  2ème tasse, s’ensuit un train de grosses vagues, 3ème et 4ème tasse. Il est temps de sortir la tête de l’eau, heureusement le bas du rapide est en vue, 2 kayakistes à l’eau, le matériel est récupéré mais il manque une pagaie. Pierre remonte le courant pour la retrouver, Ouf !

Après une pause pour reprendre son souffle et vider les bateaux, nous voilà repartis, la tension est un peu plus pesante : la Loire c’est bien, ça change de notre tronçon habituel Pont de Lignon Bas en Basset, mais qu’est-ce que ça remue.

Une succession de rapides relativement plus simple s’enchaîne, nous reprenons confiance. François effectue des surfs à chaque rapide. Le paysage est magnifique entre les orgues basaltiques, des falaises abruptes, le soleil, des genets en fleurs…

Arrive un passage critique, des arbres et branchages en travers de la rivière, nous slalomons entre, sans aucune visibilité sur la suite du rapide, nous respectons nos intervalles de sécurité et enchaînons la descente, aucun stop n’est possible. Pierre montre le chemin, tape un caillou, passe sur une branche dépassant à peine de l’eau, évite le drossage à droite puis stoppe à gauche. Sonia suit exactement la même trajectoire sans éviter les mêmes petits pièges, et miracle ça passe ! René se débrouille assez bien dans le courant, mais effectue une erreur de gite juste en sortie de rapide qui le déstabilise et c’est un deuxième bain.

Seconde hésitation à l’entrée d’une passe sans trop de visibilité, Pierre décide à droite fort heureusement, par la gauche se trouvait une pile de pont avec un fort courant.

La fatigue commence à se faire sentir surtout chez René qui enchaine un 3ème puis 4ème bain dans un rapide pas si compliqué mais qui se retrouve coincé dans un drossage entre son bateau et les branches, une petite frayeur.

A peine plus loin, Pierre chute dans un rapide très simple, que lui arrive t-il ? Il fermait la marche, du coup personne n’a rien vu et ça l’arrange bien !!! Et comme par hasard, plus de batterie sur la caméra… on n’aura pas l’explication.

Depuis un petit moment déjà Pierre nous dit que l’on est plus très loin de la confluence de la Gazeille et donc de l’arrivée ; mais le temps défile, nous fatiguons, nous avons faim, il est maintenant 13H30 et toujours pas de Gazeille en vue.

Troisième hésitation à l’entrée d’un rapide, passe de gauche ou droite : ce sera par la droite malgré l’arbre couché en travers et un petit drossage, passage réussi heureusement, vu du bas la passe de gauche était autrement plus compliquée avec un fort drossage dans les racines d’arbres.

La suite se déroule sans accroc jusqu’à la Gazeille. Les grosses crues de l’automne on séparé en deux le lit de la rivière au niveau de la confluence. Que fait-on ? Passe de gauche ou tentons un débarquement pour naviguer quelques mètres sur la Gazeille ? Finalement nous allons rester à gauche sur la Loire, un peu par fainéantise. Bien mal nous en a pris puisque Sonia s’est retrouvée à l’eau pour le second bain de la journée, éjectée par une grosse vague puis envoyée dans le drossage ; suivi de prêt par René (5ème bain) tombé sensiblement au même endroit. En général, Sonia et René sont fort solidaires dans leur bain…

Le pont de l’arrivée est en vue, un dernier petit rapide, passé de justesse pour René qui tombe de fatigue et nous voilà arrivé sur la plage de Pont de Chadron avec une multitude de spectateurs venus profité du soleil pour un picnic. Il nous aura fallu 3 bonnes heures pour effectuer les 16km de descente.

Très belle descente, quelques belles frayeurs lors des bains, mais nous sommes tous très contents et surtout assez fiers de nos prouesses sportives. Président, attention, maintenant lorsque nous évoquerons une descente sur Goudet, nous saurons de quoi on parle, plus question de nous dire que cette descente n’est guère plus difficile que notre traditionnelle descente Pont de Lignon Bas en Basset !

Vidéo de Pierre
Vidéo de François
Photos

Sortie le 8 mai

Profitant de cette semaine avec de nombreux jours fériés, il est proposé de faire une sortie sur l’Allier le 8 mai. Une annonce est lancée aux personnes susceptibles d’avoir le niveau. En effet le parcours sera Monistrol Prades avec un débit d’environ 23 m3.
Les réponses arrivent les unes après les autres, mais toutes négatives. En définitif seuls François et Pierre sont partants. Le rendez vous est fixé à 8h à Saint Didier. Des orages sont annoncés pour l’après midi et nous préférons les éviter.
Après avoir fait les navettes, s’être changer nous embarquons. Pierre fait un petit échauffement avant de se lancer dans la descente. Au niveau de la centrale nous constatons qu’il turbine. Sur le premier rapide Pierre passe à gauche, c’était à droite le plus simple. Nous enchainons tranquillement. Nous arrivons sur le rapide la benne. Pierre prend complètement à gauche tandis que François prend au milieu. Le passage complètement à droite, le long du rocher était vraiment très chaud.
La descente se continue sans encombre malgré les niveaux élevés. En arrivant vers la roche qui pleure nous apercevons un gros trou , le but est de l’éviter. Tout le monde le prend bien et pas de bain. La baraque à poneys arrive. Entrée à droite et sortie droite ou gauche. Pierre passe en premier suivi de François. Tout se passe bien.
La fin de la descente se déroule sans encombre. Nous arrivons à Prades. Sur le rapide en face de la plage nous nous amusons un peu à surfer. Enfin nous débarquons. Le soleil nous aura suivi toute la descente. Même pour le repas il est là. Nous en profitons pour commencer à faire sécher les habits.
Le repas fini nous chargeons les kayaks pour remonter à Monistrol. Sur le parking presque pas de voiture. Nous rechargeons les bateaux sur les voitures respectives, avant de prendre la route.

Une belle descente avec des trains de vagues super.

Les Photos
La vidéo