Lors de la préparation du planning pour le mois de septembre, une sortie en eaux vives est prévue le 15 septembre.
La date approchant et le ciel étant toujours aussi bleu il est décidé de se rendre à Saint Pierre de Bœuf. En effet, les niveaux d’eaux sont bas. L’invitation étant divulguée, les participants seront Elie, Magalie, Sonia et Pierre.
Pour Magalie cela sera la première sortie en eaux vives. Ayant un rendez vous le matin à l’hôpital elle nous rejoindra directement sur place.
Une fois la remorque chargée, avec le wavehopper, nous nous rendons sur place. Nous retrouvons Magalie qui est déjà là.
Sonia et Elie partent du haut tandis que Pierre rejoint le bas de la rivière à pied avec Magalie. Une fois sur place les exercices commencent: bacs, reprises et stops. Elle prend très vite les techniques de gîtes. Et pas de bains. Quand Elie et Sonia nous rejoignent nous continuons un peu les exercices avant de remonter par le lac et l’ascenseur.
Pierre change de bateau et prend le wavehopper. Il passe sans problème la machine à laver et par contre se fait prendre dans le contre sur le rapide suivant. Pour la suite du parcours cela se passe bien sauf au bras de liaison qu’il rate, il faudra descendre jusqu’en bas.
Tout le monde remonte pour se restaurer.
En début d’après midi nous redescendons sur le bas de la rivière pour continuer à travailler. Avant que Magalie soit trop fatiguée, il est décidé de faire la descente depuis le haut. Elie sera devant et Pierre juste derrière. Tout le début se passe très bien mais un rocher vient se mettre en travers de la route et Magalie passe à l’eau. Nous réembarquons sur le bras de liaison et finissons de rentrer tranquillement.
Une bien belle journée sous le soleil et une première très réussie pour Magalie.
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Sortie du 31 Aout
Alexandre doit participer a un raid en Réunion. Lors de celui-ci des descentes de rivières en kayak de classe III-IV devront être descendues.
Il serait donc bien qu’il navigue sur des parcours de difficultés plus élevées que la Loire. Pierre propose de faire le parcours de Monistrol d’Allier à Prades. Il s’agit d’un parcours de classe III avec trois passages IV. Maintenant avec le Dag SX ce type de sortie est plus facile à organiser.
Malgré que ce soit en semaine la proposition est faite aux autres membres du club. Anaïs, Elie et François seront dans le groupe.
Le rendez vous est prévu à 8h30 au club. Le temps de prendre les bateaux, casques, gilets et pagaies il est temps de charger la remorque. Alexandre prendra sa voiture ainsi que François.
Arrivés à Prades nous constatons que le niveau d’eau est plutôt bas.
Le temps de se changer nous remontons dans la voiture pour se rendre à Monistrol.
Il est temps de descendre les bateaux.
Nous embarquons et commençons la descente. Le premier rapide se passe bien. Nous attendrons les rapides plus compliqués. Le trou du curé ne pose des problèmes à personne. Arrive la benne. Vu les niveaux d’eau il faut prendre à droite et faire le stop avant de repartir en bac afin d’éviter le drossage. Pierre se positionne au stop et François un peu plus haut pour donner le départ à chacun. Anaïs est la première à s’élancer, elle passe à la perfection. Vient le tour d’Alexandre. Là cela se complique. Il prend son premier bain.
Le temps de réembarquer et de récupérer nous reprenons la descente. Au rapide de la table tout se passe sans difficulté. Arrive la roche qui pleure. Alexandre le prend trop à droite et … un second bain.
Il reste encore un rapide délicat, la baraque à poneys. Quand nous arrivons à l’entrée, il est décidé que François se positionnera au milieu, le stop étant facile à faire. Alexandre suivra Pierre tandis qu’Anaïs et Elie descendrons à vue.
Tout le monde arrive en bas sans bain. Alexandre, qui a été obligé de pagayer plus rapidement pour suivre Pierre, reconnait qu’en pagayant les rapides se passent mieux.
Les deux dernières grilles se passeront bien. Pour la seconde c’est Elie, notre futur AMFPC, qui décide du passage.
Nous arrivons sur les plats de la fin du parcours avant de prendre le dernier rapide de Prades.
Nous débarquons et nous restaurons après s’être changés. Pour éviter une navette nous mettons les 5 kayaks sur la voiture de François. Nous remontons à Monistrol. François rentrera directement chez lui pendant que les autres rejoignent la Vigie.
Une bien belle sortie avec une première pour Alexandre et Elie.
Débit entre 9 et 11 m3
Rassemblement sur l’Allier sup
Pour la deuxième année, le club de CNL Longues organise le rassemblement sur l’Allier sup le week-end du 18 et 19 aout.
Pour le club seulement François, pour le samedi, et Pierre pour les deux jours peuvent y participer. David, nouveau licencié, aurait bien voulu mais il a été obligé de travailler ce week-end.
Donc le samedi le rendez vous est pris sur la Place Foch entre François et Pierre. Nous prenons la route de Chapeauroux. Arrivés sur place Pierre va dire bonjour aux kayakistes du club de CNL.
Le temps de se changer, mettre les kayaks sur la voiture de Pierre et nous nous rendons à Saint Etienne de Vigan. A l’arrivée des voitures sont déjà présentes. Nous commençons la descente sans difficulté particulière. Le rapide du S se passe bien.
La suite sera plus compliqué. En effet, en arrivant sur la triple chute Pierre fait une magnifique chandelle.
Ce sera donc le premier bain.
Le déculottoir arrive et troisième bain. Cela commence à faire. Pierre réembarque mais peu de temps ensuite, sur le rapide juste avant le pont de Jonchère, le 3ème bain.
La descente continue. En arrivant sur l’ex infran, nous débarquons et décidons de le porter.
Nous réembarquons à la fin du rapide. La suite de la descente s’effectue sans difficultés particulières. Nous retrouvons d’autres kayakistes qui font partis du rassemblement.
Pierre commence a être au sec donc il faut qu’il regoutte à l’eau. Il le fera a deux reprises.
Nous débarquons, nous restaurons avant que François fasse la navette pour aller récupérer la voiture de Pierre. La première journée aura été humide pour Pierre. Comment se passera la seconde journée???
Avant il est temps de prendre tous l’apéro ensemble.Ensuite nous nous restaurons en discutant. Le lendemain le départ est prévu pour 10 h. Le temps de prendre un petit déjeuner et de s’organiser pour les voitures nous nous rendons tous à Saint Etienne du Vigan. Certains en rafts ont prévus de s’arrêter à Jonchères. Pierre se pose la question du parcours qu’il fera.
La descente commence. Le S se passe bien, pas de bain dans la triple que se passe-t-il? Arrive le déculotoir et pareil pas de bain. Le pont de Jonchères est en vue et toujours pas de bain. Le temps que le raft débarque et que certains embarquent en kayak nous voilà reparti. Une pause pour la photo.Nous continuons la descente. Pierre prendra un seul bain dans la journée, que de progrès accomplis en un jour…
Le weekend tire à sa fin. Il est temps de plier la tente, ranger les affaires et rentrer chacun chez soi en se disant à dans un an.
Un weekend avec le soleil, de l’eau super!!!!!
Visite de l’île de Grangent
Au départ la balade jusqu’à l’île de Grangent était prévue le 29 juillet à été reportée au 5 aout.
Que cela ne tienne nous irons jusqu’à l’île!! Nous sommes trois disponibles pour cette balade d’environ 21 km.
Le rendez vous est fixé à 8 heure à la vigie pour profiter de la fraicheur et éviter les bateaux. François, René et Pierre sont à l’heure. René prend le dernier kmer qui est léger et stable, François le sien et Pierre prendra celui de Jacques avec la pagaie cuillère.
Nous embarquons et prenons un rythme de croisière suffisamment soutenue pour arriver à Saint Victor en 1 heure. Par contre, Pierre est obligé de débarquer pour dégourdir les jambes qui ont des fourmis.
Le départ en direction des Camaldules est un peu compliqué à cause des vagues dans tous les sens. La traversée se passe quand même sans encombre pour arriver en vue de l’île de Grangent. Nous effectuons le tour par la droite. Le retour commence sans difficulté. Le passage le long des Camaldules ne pose aucun problème dans ce sens étant donné que nous suivons la rive. Arrivés aux Révotes Pierre est encore obligé de s’arrêter pour dégourdir les jambes. Cela sera le dernier arrêt avant l’arrivée. René prend de l’avance sur François et Pierre. Le cheval sent l’écurie!!
Vers 11 heures nous sommes de retour. Une balade d’environ 21 km, voilà une bonne préparation en vue du Marathon de l’Ardèche.
Journée travaux
Comme tous les étés une journée travaux et réparations a eu lieu le lundi 30 juillet.
De nombreuses occupations attendaient les volontaires : tests de flottabilité des gilets, résine pour le superstar et le crité rouge, ponçage du canoë, réparation du canyon. Enfin bref de nombreuses occupations.
Le rendez vous a été fixé à 9h à la Vigie. Le matin les présents furent Sonia, Jacques, Roger et Pierre. Jacques nous quittera après le repas de midi mais René nous rejoindra pour l’après midi.
Après avoir sorti tous les gilets, nous les mettons dans l’eau afin qu’ils soient bien mouillés. Pierre sortit une barque pour les caler en dessous. Pendant ce temps les bateaux furent sortis et la résine commença. Ponçage, résine, re-ponçage, re-résine etc… Pierre testa la flottabilité des gilets. Ils passèrent tous l’épreuve avec succès.
Sonia installa la table et rameuta tous les participants pour le repas. Un temps de convivialité apprécié de tout le monde.
Mais il était temps de se remettre au travail. Pierre finit les tests de flottabilité pendant que Roger et Sonia s’occupent du bateau de Roger. Quand René arriva nous sortîmes le canoë pour le poncer et remettre du gelcoat. Par contre la résine ayant toute été utilisée, Roger parti en racheter. René commença à poncer le canoë. Il devint un schtroumpf. Alors lequel, à vous de deviner!!!!
Pierre se mit à la réparation du Canyon. Il avait eu une idée pour la réparation du plastique: le fer à farter. Et oui les outils peuvent servir dans différents domaines. Il réussit à bien reboucher et bien lisser la réparation. Il ne restera plus qu’à le tester lors d’une prochaine sortie.
L’après midi avançant Sonia nous quitta afin de rejoindre sa famille et de préparer les valises pour les vacances. Ce fut ensuite le tour de René. Seuls Roger et Pierre restèrent pour ranger les gilets et tout le matériel.
Du travail reste encore à faire mais la journée fut bien remplie avec le soleil présent toute la journée.
Sortie famille le 1er juillet 2018
Lors de l’élaboration du planning des sorties, la sortie famille a été prévue le 1er juillet. Les deux semaines précédentes les niveaux d’eau sont encore élevés, quel parcours proposerons nous. Sagement il est décidé d’attendre avant de choisir.
Avec les quelques jours de chaleurs les niveaux ont vite baissés. L’invitation est lancée à tous. Les participants seront : Anaïs, Christine, Célina, oui elle est revenue, Elie, François, Roger et Pierre. Le parcours sera celui de Pont de Lignon à Bas en Basset avec un barbecue le soir à la Vigie. Afin que les deux temps s’enchainent sans trop d’attente, le rendez vous est fixé à 11h à la Vigie. Tout le monde est à l’heure. Après des essais de bateaux le choix est fixé, Roger prendra le gatino et Christine le sien. La remorque chargée et les bateaux fixés, nous pouvons prendre la route du départ.
Après une pause à Bas pour laisser une voiture et se changer, nous continuons en direction de l’embarquement. Il est décidé d’emporter le pique nique et de s’arrêter sur une plage le long de la descente. Le niveau d’eau est bas, embarquement à l’américaine pour tout le monde. Pierre met dans son bateau le sac étanche avec tous les repas, ouf cela tient et comme il a mis des bouteilles d’eau gelées il aura les jambes au frais.
Pierre descend en premier pour s’arrêter au premier rapide et filmer les passages. Ensuite séances de surfs, de bacs avec ou sans pagaies. Les éclaboussures commencent tôt… Pierre remonte surfer sur la vague et la descente continue. Le rapide qui suit est plein de rochers. Elie s’arrête juste derrière un pour signaler la présence, très bon réflexe pour un futur AMFPC. Célina bloque mais finalement passe. Sur la plage d’après, nous nous arrêtons pour nous restaurer. Petite séance d’esquimautage et en plus en duo.
Nous repartons et nous arrivons tranquillement aux trois fourches. Roger veut faire le stop vers Pierre, heureusement il réussit à ne pas prendre de bain. Célina s’élance et réussit à éviter la boussole.
La descente continue tranquillement avec des pauses sur les planiols. Lors d’un plat tout le monde s’arrête pour vider et certains en profitent pour se rafraichir dans l’eau. Du coup Pierre demande à Elie de prendre Anaïs sur l’arrière du bateau pour la faire traverser. Cela sera épique.
Sur la fin du parcours Pierre essaye de retourner Anaïs mais qui croit prendre est pris et c’est lui qui passera à l’eau. Des rires éclatent.
L’arrivée approche, tout le monde débarque. Les chauffeurs se changent pour aller chercher les véhicules. François remonte avec son bateau et repartira directement de Pont de Lignon. Les autres protagonistes se retrouvent à Bas pour charger les bateaux. Nous arrivons à la Vigie vers 18h. Juste à temps pour prendre l’apéro et faire le barbecue. Sylvie, la maman de Célina nous rejoindra. Après un bon repas, tout le monde repart chez lui.
Une belle sortie familiale.
Sortie à Saint Pierre de Bœuf
Pour le troisième jour de ce weekend prolongé, une sortie sur Saint Pierre est organisée. Ceci permettra à tous de pouvoir participer. Nous sommes six à venir: Anaïs, Claude, Elie, Hervé, Pierre et Sonia.
Sonia va pouvoir essayer son bateau tout neuf qu’elle a préparé dimanche chez elle avec des gonfles et des calages.
Le rendez vous était fixé à 8h30 à la vigie. Tout le monde est à l’heure. Nous chargeons la remorque et la voiture de Sonia nous permet de prendre une seule voiture. Nous prenons la direction de Saint Pierre sous un ciel nuageux, mais au fur à mesure que nous avançons le soleil fait son apparition.
Peu de temps avant l’arrivée, un gros bruit. Un kayak est tombé de la remorque, c’est celui de Pierre. Qui l’avait sanglé? Lui même donc pas de reproche à qui que ce soit. Le kayak refixé sur la remorque nous finissons la route. Arrivés à Saint Pierre, pendant que Pierre va payer les entrées les autres déchargent les kayaks.
Tous les protagonistes se mettent en tenue. La discussion s’oriente sur l’organisation du groupe. Certains ne souhaitent pas partir du haut, mais finalement il est décidé de faire des exercices sur le haut avant de faire la descente sans pratiquer d’exercice. Sonia prend en main son nouveau bateau, elle se sent plus instable qu’avec le gatino.
Après un certain temps il est décidé de faire la descente. Hervé passe en premier. Tout le monde passe la machine à laver sans problème. Les stops ne sont pas forcément très précis mais pas de bain. Nous continuons mais sur le rapide suivant premier bain: c’est Claude. Hervé part à la recherche du bateau. Les autres continuent la descente en faisant quelques exercices. Tout se passe bien jusqu’au rapide du bras de liaison. Pierre fait le stop à gauche pour assurer la sécurité. Tout le monde passe. Pierre reprend donc le courant, mais arrivant sur le premier rocher il hésite droite ou gauche, du coup il prend tout droit sur le rocher et la conséquence est sans appel: bain.
Après qu’Anaïs ait récupéré la pagaie et fait un bac avec, tout le monde peut réembarquer. Nous nous arrêtons sur le rapide plus bas afin de travailler la reprise le stop et le bac. Anaïs essaye le bac au dessus du rocher, sans succès mais sans bain.
Nous redescendons jusqu’au bas pour revenir sur le haut de la rivière. Tout le monde est repartant pour refaire une descente. Cette fois c’est Sonia qui prend un bain en voulant sauter un rocher. Après des exercices les estomacs crient famine. Nous décidons donc de remonter pour se restaurer. Le temps du repas les nuages noirs arrivent et s’accumulent. Mais heureusement ils partent et pour l’après midi nous n’aurons pas de pluie.
Anaïs, Elie et Hervé décident de partir de tout en haut et de passer les premières vagues. Tout le monde se retrouve sur le plat. Nous entamons une nouvelle descente. En remontant Sonia et Claude se sentent fatigués et du coup débarquent. Du coup nouvelles règles pour la descente: le plus rapidement possible jusqu’au bras de liaison. C’est Pierre qui arrive en premier mais tout le monde n’était pas parti en même temps. Du coup le jeu est à recommencer. Cette fois tout le monde est en ligne. C’est Elie qui arrive en premier suivi de très près par Pierre qui a été gêné par un kayakiste.
Après être remonté, tout le monde débarque et se change. Anaïs demande à aller prendre une douche: elle a 5 mn. Le temps sera respecté.
Pendant ce temps la remorque est chargée, les bateaux fixés en vérifiant bien les sanglages. Tout est en ordre. Nous pouvons prendre le chemin du retour.
Une bonne journée avec quelques bains.
Sortie de Goudet à Pont de Chadron
Lors d’une réunion de bureau CKCF, il est envisagé de participer au stage proposé par le comité départemental le week-end de Pentecôte du 19 au 21 mai. Tout le monde se réjouit de ce déplacement sur la Durance. C’était sans compter sur les dieux de la météo, qui cette année ont déversé, énormément de neige sur les montagnes alpines, ainsi que de grosses pluies orageuses en mai. Résultat : le débit impressionnant sur la Durance (140m3) nous fait renoncer à ce beau week-end en perspective !
Une solution de repli est vite trouvée… Le club naviguera quand même ces 3 jours, sur des rivières plus proches de chez nous, sans avoir besoin de découcher ! Il est alors décidé une navigation sur l’Allier le samedi, la Loire de Goudet le dimanche et la rivière artificielle de St Pierre de Bœuf le lundi.
Rendez vous pris à 8H30 le samedi, à notre base nautique de la Vigie Mouette, pour un chargement de remorque ; Sonia, René, Pierre et François sont présents. Pierre nous annonce des débits sur l’Allier très impressionnants. Malgré la baisse régulière des niveaux d’eau des derniers jours, il dévale encore 75m3 d’eau entre Monistrol d’Allier et Prades ! Beaucoup trop pour les kayakistes du club, dont certains se réjouissaient enfin d’effectuer leur première navigation sur ce tronçon là.
Mais au CKCF, nous ne renonçons pas… l’appel de l’eau est plus fort. A la place, direction Goudet, où les niveaux d’eau assez élevés (16m3) permettent cependant la navigation. On sent toutefois de l’appréhension chez certains, les différents récits qu’ils ont entendus sur de précédentes navigations cumulés au fort débit, les impressionnent. Sonia s’imagine déjà remporter le trophée du plus grand nombre de bains comme à son habitude !
Le soleil est au rendez vous, il fait même très chaud lorsque nous embarquons à Goudet devant l’auberge vers 11H30. Très rapidement, nous constatons que la rivière bouillonne, le premier rapide sans difficulté apparente, secoue Sonia qui boit la tasse dans un gros rouleau sans même dessaler… le ton est donné, l’aventure s’annonce très sportive.
A l’approche du second rapide, les kayakistes sont divisés quant au choix de la trajectoire : à droite du gros rocher pour Pierre, à gauche pour François… René et Sonia hésitent. A droite, Pierre a beaucoup été secoué et la grosse vague la projeté vers les branchages, mais il est passé. A gauche, il semblerait que François ait un peu moins bataillé. René s’engage à droite, suivant la même direction que Pierre, mais se coince dans les branches, se retrouve en marche arrière, puis en cravate contre le second rocher, finalement c’est la chute. Pas rassurée, Sonia tente à gauche, mais le courant trop fort, l’embarque à droite, la grosse vague envoie le bateau directement dans les branches comme René, le bateau se coince complètement, le bain est instantané, 1ère tasse, le kayak saute le second rocher recouvert par le courant, Sonia suit le même chemin et joue au toboggan tête la première, perd sa pagaie, 2ème tasse, s’ensuit un train de grosses vagues, 3ème et 4ème tasse. Il est temps de sortir la tête de l’eau, heureusement le bas du rapide est en vue, 2 kayakistes à l’eau, le matériel est récupéré mais il manque une pagaie. Pierre remonte le courant pour la retrouver, Ouf !
Après une pause pour reprendre son souffle et vider les bateaux, nous voilà repartis, la tension est un peu plus pesante : la Loire c’est bien, ça change de notre tronçon habituel Pont de Lignon Bas en Basset, mais qu’est-ce que ça remue.
Une succession de rapides relativement plus simple s’enchaîne, nous reprenons confiance. François effectue des surfs à chaque rapide. Le paysage est magnifique entre les orgues basaltiques, des falaises abruptes, le soleil, des genets en fleurs…
Arrive un passage critique, des arbres et branchages en travers de la rivière, nous slalomons entre, sans aucune visibilité sur la suite du rapide, nous respectons nos intervalles de sécurité et enchaînons la descente, aucun stop n’est possible. Pierre montre le chemin, tape un caillou, passe sur une branche dépassant à peine de l’eau, évite le drossage à droite puis stoppe à gauche. Sonia suit exactement la même trajectoire sans éviter les mêmes petits pièges, et miracle ça passe ! René se débrouille assez bien dans le courant, mais effectue une erreur de gite juste en sortie de rapide qui le déstabilise et c’est un deuxième bain.
Seconde hésitation à l’entrée d’une passe sans trop de visibilité, Pierre décide à droite fort heureusement, par la gauche se trouvait une pile de pont avec un fort courant.
La fatigue commence à se faire sentir surtout chez René qui enchaine un 3ème puis 4ème bain dans un rapide pas si compliqué mais qui se retrouve coincé dans un drossage entre son bateau et les branches, une petite frayeur.
A peine plus loin, Pierre chute dans un rapide très simple, que lui arrive t-il ? Il fermait la marche, du coup personne n’a rien vu et ça l’arrange bien !!! Et comme par hasard, plus de batterie sur la caméra… on n’aura pas l’explication.
Depuis un petit moment déjà Pierre nous dit que l’on est plus très loin de la confluence de la Gazeille et donc de l’arrivée ; mais le temps défile, nous fatiguons, nous avons faim, il est maintenant 13H30 et toujours pas de Gazeille en vue.
Troisième hésitation à l’entrée d’un rapide, passe de gauche ou droite : ce sera par la droite malgré l’arbre couché en travers et un petit drossage, passage réussi heureusement, vu du bas la passe de gauche était autrement plus compliquée avec un fort drossage dans les racines d’arbres.
La suite se déroule sans accroc jusqu’à la Gazeille. Les grosses crues de l’automne on séparé en deux le lit de la rivière au niveau de la confluence. Que fait-on ? Passe de gauche ou tentons un débarquement pour naviguer quelques mètres sur la Gazeille ? Finalement nous allons rester à gauche sur la Loire, un peu par fainéantise. Bien mal nous en a pris puisque Sonia s’est retrouvée à l’eau pour le second bain de la journée, éjectée par une grosse vague puis envoyée dans le drossage ; suivi de prêt par René (5ème bain) tombé sensiblement au même endroit. En général, Sonia et René sont fort solidaires dans leur bain…
Le pont de l’arrivée est en vue, un dernier petit rapide, passé de justesse pour René qui tombe de fatigue et nous voilà arrivé sur la plage de Pont de Chadron avec une multitude de spectateurs venus profité du soleil pour un picnic. Il nous aura fallu 3 bonnes heures pour effectuer les 16km de descente.
Très belle descente, quelques belles frayeurs lors des bains, mais nous sommes tous très contents et surtout assez fiers de nos prouesses sportives. Président, attention, maintenant lorsque nous évoquerons une descente sur Goudet, nous saurons de quoi on parle, plus question de nous dire que cette descente n’est guère plus difficile que notre traditionnelle descente Pont de Lignon Bas en Basset !
Sortie le 8 mai
Profitant de cette semaine avec de nombreux jours fériés, il est proposé de faire une sortie sur l’Allier le 8 mai. Une annonce est lancée aux personnes susceptibles d’avoir le niveau. En effet le parcours sera Monistrol Prades avec un débit d’environ 23 m3.
Les réponses arrivent les unes après les autres, mais toutes négatives. En définitif seuls François et Pierre sont partants. Le rendez vous est fixé à 8h à Saint Didier. Des orages sont annoncés pour l’après midi et nous préférons les éviter.
Après avoir fait les navettes, s’être changer nous embarquons. Pierre fait un petit échauffement avant de se lancer dans la descente. Au niveau de la centrale nous constatons qu’il turbine. Sur le premier rapide Pierre passe à gauche, c’était à droite le plus simple. Nous enchainons tranquillement. Nous arrivons sur le rapide la benne. Pierre prend complètement à gauche tandis que François prend au milieu. Le passage complètement à droite, le long du rocher était vraiment très chaud.
La descente se continue sans encombre malgré les niveaux élevés. En arrivant vers la roche qui pleure nous apercevons un gros trou , le but est de l’éviter. Tout le monde le prend bien et pas de bain. La baraque à poneys arrive. Entrée à droite et sortie droite ou gauche. Pierre passe en premier suivi de François. Tout se passe bien.
La fin de la descente se déroule sans encombre. Nous arrivons à Prades. Sur le rapide en face de la plage nous nous amusons un peu à surfer. Enfin nous débarquons. Le soleil nous aura suivi toute la descente. Même pour le repas il est là. Nous en profitons pour commencer à faire sécher les habits.
Le repas fini nous chargeons les kayaks pour remonter à Monistrol. Sur le parking presque pas de voiture. Nous rechargeons les bateaux sur les voitures respectives, avant de prendre la route.
Une belle descente avec des trains de vagues super.
Sortie en eaux vives le 22 avril
Sur le planning des sorties il était prévu une sortie en eaux vives le 22 avril. Les protagonistes deviennent rares. Sonia ne peut plus bouger l’épaule, les jeunes ne peuvent pas venir, René, Claude et Marc ne peuvent se joindre à nous.
Donc seul Alexandre, François et Pierre sont partants. Pour Alexandre cela sera la première sortie avec le club. Le parcours sera la Loire de Pont de Lignon à Bas. Le débarquement aura lieu aux Roches plates.
Rendez vous est donc pris à la Vigie à 9h30. François passe chercher Alexandre à Saint Just Malmont. Tout le monde se retrouve à la Vigie. Alexandre prendra le Gatino. Les bateaux chargés sur la voiture de François, nous nous dirigeons à l’arrivée. Nous nous changeons et remontons sur Pont de Lignon. Nous embarquons et François donne les explications à Alexandre sur les gîtes et contre gîtes pour les stops et reprises de courant à l’embouchure du Lignon.
La descente peut commencer. Après le premier rapide tout le monde fait le stop. Pendant que François et Pierre s’essayent au surf, Alexandre s’entraine aux bacs. La vague n’est pas de la bonne taille pour surfer. Nous continuons donc la descente.
Nous arrivons aux trois fourches. Pierre passe en premier et fait le stop en haut du rapide. Alexandre passe en second sans encombre. Nous retrouvons en bas du rapide. La première difficulté est passée.
Sur les rapides suivants, nous effectuons quelques stops, des surfs et des reprises. Nous arrivons tranquillement au rapide dans lequel peut se former un rouleau. Tout le monde s’essaye à rester dans le rouleau; Au cours d’un essai Alexandre n’ est pas loin de prendre un bain, mais il se récupère très bien.
Nous arrivons au dernier rapide. François, pour tester les capacités d’Alexandre lui demande de faire stop et reprise derrière le premier rocher. Et là ce qui devait arriver est arrivé : un bain. François s’occupe d’Alexandre pendant que Pierre s’occupe du bateau.
Après le vidage du bateau, Alexandre réembarque et nous finissons la descente. Le temps de se changer, charger les bateaux et de remonter au point de départ pour récupérer la voiture de François.
Seul Pierre repassera par la Vigie pour laisser le matériel.
Une belle sortie et une première expérience pour Alexandre au cours de laquelle les techniques ont été travaillées et les limites trouvées.